A propos de la Task Force TIC

Le secrétariat de l’ADEA a créé la « Task Force on ICT » avant la fin de l’année 2011. Au départ, la Task Force comptait parmi ses membres des représentants de ministères chargés de l’éducation (Afrique du Sud, Burkina Faso, Maurice, Mozambique, Namibie, Sénégal, Tunisie), des partenaires de développement (AVU, COL, GESCI, OIF, UNESCO), ainsi que des experts et des entreprises technologiques opérant en Afrique (Smart Technologies, Réseau Energie TIC pour l’Education, etc.).

Elle avait pour mission de développer une compréhension commune et construire une vision partagée autour de la thématique des TIC et comment ils peuvent contribuer d’une manière pertinente  et efficace à  améliorer l’accessibilité et la qualité des systèmes d’éducation et de formation d’Afrique ; donc, d’encadrer le dialogue politique et ce qui en ressort sur:

  • La façon dont les TIC peuvent contribuer d’une façon transversale au thème général de la Triennale 2012 (Ouagadougou, Février 2012), à savoir : Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique: comment édifier/concevoir une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation?
  • La place des TIC dans les politiques sectorielles de l’éducation et la formation, afin qu’ils contribuent d’une manière efficace à l’édification en Afrique de systèmes de développement des ressources humaines capables de relever les défis du présent et de soutenir les politiques de développement durable.

Au cours des consultations et échanges ayant eu lieu durant la Triennale 2012 un certain nombre d’éléments se sont dégagés :

  1. Il existe un consensus général parmi les décideurs africains sur la nécessité de l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation.
  2. L’intégration des TIC est primordiale pour opérer le changement de paradigme nécessaire pour la transformation des systèmes d’éducation et de formation de sorte à ce qu’ils évoluent vers une logique holistique au service du développement durable du continent.
  3. Il existe en Afrique une masse de connaissance et de pratiques novatrices qui pourront servir à inspirer d’autres initiatives ainsi qu’à nourrir les politiques d’intégration des TIC. Ceci a d’ailleurs permis à un certain nombre de pays d’Afrique de développer, à différent niveau, des politiques nationales et des plans d’action d’intégration des TIC dans l’éducation et la formation.
  4. La pertinence et l’efficacité des politiques d’intégration des TIC dans l’éducation et la formation en Afrique dépendent de leur capacité d’agir sur les leviers de changement, à savoir:
  • la planification stratégique et opérationnelle de l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation en Afrique;
  • la formation des principaux vecteurs de changement : administrateurs / inspecteurs / enseignants / formateurs;
  • la disponibilité de ressources numériques.